Dès leur arrivée au pouvoir, les dirigeants Nazis entreprennent une éradication de l’Art dégénéré (entartete Kunst) fondée sur une normalité créatrice visant à rejeter toute avant-garde au nom de la pureté de la race aryenne. C’est ainsi que de très nombreux compositeurs taxés de judaïsme, de dégénérescence, ou de bolchévisme, ont perdu dès 1933 tout moyen d’expression et de subsistance. Richard Strauss, malgré lui entraîné dans la musique du IIIe Reich aura livré dans ces années 1940 un testament musical bouleversant renouant avec l’Allemagne du XVIIIe siècle.
Richard Strauss, Capriccio sextuor à cordes
Paul Hindemith, Kleine Kammermusik
Richard Strauss, Lieder
Joseph Marx, Lieder
Ernst Toch, Concerto pour violoncelle op.35
Interprètes :